lundi 15 octobre 2007

DEAD CAN DANCE 1er Album homonyme

Le 1er album: « Dead Can Dance » (84) classé New Wave et Gothique, sans doute à la cause du son de guitares saturées et de la voix grave et froide de Perry, présente déjà un mélange d’influences Rock, classique et le côté profondément mystique associé à Lisa Gerrard.
On y trouve 4 morceaux coldA passage in time », « The trial », « In power we entrust the love advocated ») avec la voix grave, hiératique de Brendan et des morceaux plus éthérés, hors normes de Lisa comme « Ocean » ou « Musical Eternal », la présence des percussions apportant une ambiance rituelle. Lisa et Brendan chantent chacun leurs morceaux, s’accompagnant mutuellement. Ils utilisent un synthétiseur-sampler reproduisant des instruments de l’orchestre (cuivres, cordes, percussions), et une boîte à rythmes.
En outre Lisa Gerrard utilise le yangqin, sorte de cithare de la famille des cithares sur table (« Carnival of light », « Flowers of the sea »). Un album très original dès le début.
Titres : « The Fatal Impact » / « The Trial » / « Frontier » / “Ocean” / “East of Eden”/ “Threshold” / “A passage in time” / “Wild in the woods” / “Musical eternal” / “Carnival of light” / “In power we entrust love advocated” / “The Arcane” / “Flowers of the sea”

"The fatal impact"
Instrumental plutôt Rock, déjà teinté de sonorités tribales.

"The Trial"
Ce titre est plus agressif. Le chant éthéré de lisa, le yangqin, les percussions, l’atmosphère recluse préfigurent l’évolution ultérieure du groupe.

"Frontier"

(yangqin, chant Lisa Gerrard, percussions de type africain, synthés, ambiance tribale).
Lyrics: "Please go after him /'Cause he delayed them there /I see the proud man /He delayed to see them all/All have stayed/The bloodstains on the floor/He's left, he's left/He's gone today/He's gone back/He's gone back/I just want to make him understand
Teach another lesson/Make them go and see the proud man"

Traduction: "S'il te plaît va le chercher/ Car il les a retenus ici/ Je vois l'homme fier/ Il a tardé à les voir tous/ Ils sont tous restés/ les taches de sang sur le plancher/ Il est parti, il est parti/ Il s'en est allé aujourd'hui/ Il est revenu/ Il est revenu/ Je veux juste lui faire comprendre/ Donne une autre leçon / Fais-les partir et voir l'homme fier"

"Ocean"
morceau mélodique sur un arpège de basse et de guitare sous chorus, qui accompagnent la voix envoûtante de Lisa.

"Threshold"
Guitare et batterie sont mises en valeur, portées par la voix solennelle de Lisa.

"A passage in time"
Moins representatif du style du groupe, ce titre est basé uniquement sur un plan classique guitare – basse – batterie – chant.

"in power we entrust with love advocated"
Composé et chanté par Brendan Perry, il met en avant un arrangement subtil avec une grande recherché mélodique au niveau de la guitare et de la basse, accompagnant la voix ténébreuse de Brendan.

"Carnival of light"
Ce morceau fait partie d’un maxi, “Garden of the Arcane Delights” sorti en 84, ajouté à cet album lors de sa réédition. Il est lyrique, intense, avec le yangqin, les percussions surplombés par le chant grandiloquent de Lisa.

Lyrics de “In power we entrust…”
"Sail on silver wings, through this storm what fortune love may bring / back to my arms again the love of a former golden age / I am disabled by fears concerning which course to take / for now that wheels are turning I find my faith deserting me.
This night is filled with cries of dispossessed children in search of paradise / A sign of unresolved ambition drives the pin wheel on and on. / I am disabled by fears….to take / When memory bears witness to the innocents consumed in dying rage.
The way lies through our love / There can be no other means to the end / Or the keys to my heart you will never find".
Traduction
"Navigue sur des ailes d’argent, à travers la tempête, la chance que l’amour peut apporter/ de retour dans mes bras à nouveau l’amour d’un âge d’or ancien / Je suis handicapé par des craintes au sujet de la direction à suivre/ parce qu’à présent que les roues tournent ma confiance me quitte/
Cette nuit est emplie de cris des enfants dépossédés à la recherche du paradis / un signe d’ambition irrésolue entraîne l’aiguille de la roue continuellement / Je suis handicapé…à suivre / Quand la mémoire sert de témoin aux innocents consumés de rage mourante.
Le chemin étendu en travers de notre amour/ Il ne peut y avoir d’autre moyen d’arriver à ses fins / sinon les clés de mon cœur tu ne les trouveras jamais".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors moi je dis "Bravo !"
Quelqu'un qui utilise l'adjectif "homonyme" au lieu du galvaudé et erroné "éponyme". Respect !
D'ailleurs j'en ai parlé, il y a presque exactement 1 an (ça nous rajeunit pas ma brave dame). Et puisque c'est ça, je vais me faire un peu d'autopromo ;-)
http://laminute.canalblog.com/archives/2006/10/13/1768421.html

Anonyme a dit…

ben oui. du même nom. j'ai vu ce terme éponyme quelque part. je ne le connaissais ps, j'ai préféré m'en tenir à ce que je savais. on dit bien homorythmie, en musique, pas éporythmie.
je vais faire un tour chez toi, tu m'intrigues, là ;-)